Shya-maë vs Uren Guerland
- Un peu avant le combat le guerrier s'approche de moi et me murmure quelque chose, je baisse la tête devant lui mais quand il repart je rentre dans l'arène en tapant des mains et en sautillant comme une gamine. Nous échangeons une rapide poignée de main et ouvrons nos poings qui ne contiennent aucune pierre : la foule est en liesse. Un spectateur enthousiaste, Torkol demi-patte, mendiant du bouge, s'exclamera même "Au moins c'est pas un combat de fiottes mal burnées" sans rougir de l'énorme stupidité de ses propos.
- Nous sommes face à face, Uren fait tournoyer sa hache à une main et charge brusquement. Mais je le prends de vitesse, ma jambe droite se détend et le frappe violemment en plein torse. Uren, le souffle coupé, vacille devant moi. Je m'accroupis et ramasse la hache qu'il a laissée tomber sous la puissance du coup et la glisse à ma ceinture. Je me redresse et lui adresse un sourire carnassier : "Tu as perdu !"
- Uren est fou de rage, il recule, dégaine une dague en hurlant : "Salope ! je vais te crever !" J'avance sur lui mais il anticipe mon attaque et me lacère les flancs d'un coup de dague bien ajusté. Malheureusement sa garde et son sang froid son en berne et un violent uppercut le sonne à nouveau. Je ramasse son arme une fois de plus.
- Uren est hors de lui et se jette sur moi en hurlant des insultes à faire rougir les Rats d'égout. J'esquive et riposte par une série d'attaques dévastatrices qu'il encaisse sans fléchir. Le guerrier semble chercher le corps à corps, son expérience du combat et sa puissance physique lui donnent l'avantage. Il parvient à m'enfermer dans l'étau de ses bras et nous chutons tous deux lourdement sur le sol de l'arène. Uren focalise toute sa puissance pour arracher la hache qui ballote à mon flanc. Mais faire un calin avec un chat sauvage enragé n'est pas sans conséquences et c'est une véritable furie qui le cogne, le lacère et le mord.
- Uren semble pourtant dominer la situation. Jouant de sa force exceptionnelle, il se dégage de la mêlée en emportant sa hache au prix d'une ultime poignée de cheveux. Nous nous relevons à nouveau face à face, lui chancellant, guettant une faille dans ma garde et moi, la bouche ensanglantée, crachant des morceaux d'humain. Il charge. Le coup me frôle et un marteau pillon s'abat sur sa face.
- Le guerrier s'éffondre.
Mar 19 Fév - 3:41